"finir 2ème à Rennes, ça ne remplace pas la victoire mais pour moi ça veut dire beaucoup."
Il aura fallu beaucoup de temps à Maryan Hary (Cofidis) avant de reconquérir les premières positions dans les courses. Coureur d'avenir, le Sarthois avait été victime d'un terrible coup d'arrêt le 11 juin 2005. Dans la sixième étape du Critérium du Dauphiné-Libéré, le coureur était tombé lourdement. Evacué vers l'hôpital de Sallanches, les médecins lui avaient décelé une fracture d'une vertèbre avec pincement. Après plusieurs semaines de convalescence au CHU de Bordeaux, puis quelques semaines de rééducation à Cap Breton, Maryan Hary avait effectué son retour à la compétition l'année dernière. Une année douloureuse, à chercher en vain à retrouver sa place en tête de peloton. La semaine qui vient de s'achever a marqué le retour en grâce du Manceau de 26 ans : 5ème de la Route Adélie, 2ème du Grand Prix de Rennes et 1er de la Coupe de France.Maryan, vous avez franchi la ligne d'arrivée du Grand Prix de Rennes en 2ème position, pensant avoir gagné. Racontez-le nous...
"La fin de course était assez décousue, avec beaucoup de relances dans le circuit final en forme de huit, et des petits secteurs-pavés. Lors de ce final, il y a eu beaucoup de cassures dues à un rythme de course très élevé. Il fallait être très attentif et vigilant à tout ce qui se passait. Pour la petite histoire de lever les bras sur la ligne, c'est que je n'avais pas vu le coureur de l'équipe Panaria devant et j'ai cru avoir gagné."
Une 5ème place à Vitré vendredi, une 2ème à Rennes dimanche, après tout ce qu'il vous est arrivé, c'est une résurrection ?
"Déjà sur la Route Adélie, c'était presque une gagne. Mais pour Rennes, avec une 2ème place à l'arrivée, c'est encore mieux. Cela ne remplace pas la victoire mais pour moi ça veut dire beaucoup."
Quel va être votre programme après les deux jours passés en Bretagne avec Vitré et Rennes ?
"Je participerai au Circuit de la Sarthe, puis Paris-Camembert, le Tour du Finistère et, vue ma position sur la Coupe de France, je pense faire le Grand Prix de Denain le 19 avril."
Comment vous voyez-vous sur les prochaines manches de la Coupe de France ?
"La prochaine que je vais faire est Paris-Camembert. C'est une course qui peut me convenir si je suis en forme. Sur le parcours de Paris-Camembert, on peut difficilement tricher car le final est très exigent et, naturellement, ce sont les meilleurs que l'on retrouve devant et à l'arrivée. Le jour de Paris-Camembert, je ferai le point sur ma forme car je ne suis pas à l'abri d'avoir des bonnes et des mauvaises périodes. Il ne faut pas que je m'enflamme trop car, quand on a eu des ennuis comme les miens, nous avons souvent des passages euphoriques et des passages très mauvais, donc je dois faire attention."
Vous êtes leader de la Coupe de France, allez-vous faire partie des coureurs protégés de l'équipe ?
"Protégé, personnellement je ne pense pas, car nous allons être plusieurs dans le même cas que moi à être bien placés dans la Coupe de France. L'équipe ne peut pas jouer tout sur un seul coureur, sachant que les épreuves de la Coupe de France sont des courses très décousues. C'est un peu risqué. Notre équipe Cofidis a la chance d'avoir divers coureurs bien placés dans le classement, donc je pense que l'on va jouer la carte du collectif."
"Déjà sur la Route Adélie, c'était presque une gagne. Mais pour Rennes, avec une 2ème place à l'arrivée, c'est encore mieux. Cela ne remplace pas la victoire mais pour moi ça veut dire beaucoup."
Quel va être votre programme après les deux jours passés en Bretagne avec Vitré et Rennes ?
"Je participerai au Circuit de la Sarthe, puis Paris-Camembert, le Tour du Finistère et, vue ma position sur la Coupe de France, je pense faire le Grand Prix de Denain le 19 avril."
Comment vous voyez-vous sur les prochaines manches de la Coupe de France ?
"La prochaine que je vais faire est Paris-Camembert. C'est une course qui peut me convenir si je suis en forme. Sur le parcours de Paris-Camembert, on peut difficilement tricher car le final est très exigent et, naturellement, ce sont les meilleurs que l'on retrouve devant et à l'arrivée. Le jour de Paris-Camembert, je ferai le point sur ma forme car je ne suis pas à l'abri d'avoir des bonnes et des mauvaises périodes. Il ne faut pas que je m'enflamme trop car, quand on a eu des ennuis comme les miens, nous avons souvent des passages euphoriques et des passages très mauvais, donc je dois faire attention."
Vous êtes leader de la Coupe de France, allez-vous faire partie des coureurs protégés de l'équipe ?
"Protégé, personnellement je ne pense pas, car nous allons être plusieurs dans le même cas que moi à être bien placés dans la Coupe de France. L'équipe ne peut pas jouer tout sur un seul coureur, sachant que les épreuves de la Coupe de France sont des courses très décousues. C'est un peu risqué. Notre équipe Cofidis a la chance d'avoir divers coureurs bien placés dans le classement, donc je pense que l'on va jouer la carte du collectif."